Nous voulions affronter deux références japonaises dans le segment des maxi-scooters avec un déplacement compris entre 300 et 400 cm2, un secteur en plein essor également sur le marché suisse, avec un nouveau venu de la marque allemande. Donc c’est BMW contre Honda et Yamaha. Ou, plus précisément, la BMW C 400 GT qui fait face à la Honda Forza 300 et à la Yamaha XMAX 300.
Ces trois machines sont équipées de moteurs monocylindres refroidis par liquide de conception moderne, et sont à mi-chemin entre les scooters sportifs et les vrais scooters GT. Ils bénéficient tous d’un châssis rigide capable d’enrouler des lignes relativement sportives, sans sacrifier le confort. Les Forza et le XMAX sont des modèles à part entière, qui ne partagent rien avec d’autres scooters de leur marque. Et la Forza a été entièrement renouvelée pour cette année (2019) et a adopté en particulier la conception de son petit frère Forza 125, un contrôle de traction, un démarrage transpondeur (clé sans contact) et a perdu beaucoup de poids par rapport au version précédente.
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Le XMAX 300 a remplacé le XMAX 250 et a reçu le contrôle de démarrage et de traction sans contact Honda. Dans certains pays européens, Yamaha propose toujours le XMAX 400, un modèle un peu plus ancien, avec un moteur plus grand et un peu plus puissant. Mais il n’est plus disponible en Suisse.
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Plan de l'article
La Yamaha n’a qu’un seul disque de frein à l’avant.
Il est donc nécessaire d’exercer une certaine pression avec la main (gauche, droite, ou les deux) pour freiner fort. La dernière BMW, une version juste du C 400 X, avec une bulle en plus, a un moteur plus puissant, en raison d’une cylindrée plus élevée. Cet avantage évident sur le papier n’est pas aussi net lors de la conduite, car le scooter est également plus lourd, et le gain sur l’accélération n’est que peu perceptible dans la ville ou sur les petites routes — un peu plus sur l’autoroute où il donne plus de pep en dépassement à plus de 100 km/h. Yamaha se tourne à l’avantage de l’allemand, même lorsque rouler avec un passager.
Un seul disque de frein avant sur la Honda. Il est nécessaire de tirer le (s) bien (s) levier (s) pour obtenir une décélération importante. De ces trois moteurs, c’est la BMW qui vibre le plus, et le moteur Honda qui est le plus silencieux dans son fonctionnement. Presque trop discret. Mais cela peut être un atout pour les trajets quotidiens. La Yamaha est située entre les deux, avec un son agréable mais pas trop de vibrations. Tous les trois accélèrent bien entre 40 et environ 90 km/h. Tous trois ont un frein moteur qui disparaît soudainement lorsque le régime tombe sous un certain seuil (environ 2000 tr/min), comme on peut s’y attendre avec une transmission par variateur et courroie. C’est un peu embarrassant en ville dans les descentes très raides. Comme à Lausanne. Le (s) frein (s) doit (s) être utilisé (s) pour compenser.
Deux disques de frein à l’avant pour la BMW.
Excellents freins sur ces trois scooters. Mais les deux disques précédents de la BMW vont un pas plus loin en termes de dosage, de puissance et la précision. Le XMAX et le Forza sont cependant peu pénalisés en termes de puissance en raison de leur poids, et donc de leur moindre inertie. Mais il est nécessaire de bien serrer l’un ou l’autre levier pour obtenir des déclarations fortes. Et les ABS, modérément subtils, entrent en action très rapidement sur la roue arrière.
Le châssis de ces trois machines est résolument sportif. Ils permettent une conduite sportive et de beaux virages dans les virages. La limite des pneus et des suspensions, et même la position centrale sur la Yamaha, qui a tendance à frotter lorsque vous passez rapidement dans une courbe serrée, sera atteinte beaucoup plus rapidement.
Les Japonais sont plus maniables
Dans cette confrontation BMW contre Honda et Yamaha, le C 400 GT est un peu plus gênant en ville que les deux Japonais, mais c’est loin d’être une enclume. Il est maniable dans la circulation, tout en assurant une belle stabilité. Le XMAX, et encore plus le Forza, sont cependant plus agiles à basse vitesse, et plus faciles à manœuvrer sans l’aide du moteur.
La BMW supporte assez bien les pavés du centre de Lausanne. Et son pilote aussi. Sur les trois, le confort est excellent, les suspensions et les selles font bien leur travail. Les positions de conduite sont assez similaires, c’est une question de nuances, car le Forza est le plus étroit pour le conducteur, et donc plus facile pour les petites personnes de poser les deux pieds sur le sol. Mais nous avons une impression de dureté inutile sur les petits chocs répétés, à basse vitesse. Il semble que cela soit dû, non pas aux suspensions, mais aux pneus, du Pirelli Diablo Scooter, qui manque un peu d’élasticité dans ces conditions. Notre client dans l’annuaire des professionnels romanes Moto Loisirs (concessionnaire Honda), à Lausanne, affirme que nous avons trouvé la solution : changer de gomme (pour Michelin) et abaisser la pression. On lui fait confiance sur ce point.
Les pneus Pirelli de la Honda, combinés avec des pneus peut-être une chose rigide de l’avant suspensions, faire la conduite à basse vitesse sur ce type de revêtement n’est pas toujours agréable. Cela devrait s’améliorer considérablement en changeant de pneus. D’autre part, la Forza est très stable et maniable. Les suspensions sur la C 400 GT et la Honda sont les plus rigoureuses, celles qui bougent le moins à l’accélération et sur les routes cahoteuses. Le XMAX 300 est à la fois animé et moins précis à l’arrière du train, ce qui est parfois en léger désaccord avec l’avant.
Ces trois machines sont équipées d’un contrôle d’accélération. Il n’est pas très sophistiqué, mais est efficace et représente un petit avantage pour la sécurité du conducteur et du passager. Ce dernier aura le plus de mal à monter la selle de la XMAX, très large à l’arrière. Mais une fois installé, il se sentira à l’aise sur ces trois détriers, qui lui offrent des poignées pour se tenir. La C 400 GT et la XMAX ou la Forza acceptent sans réticence à rouler avec deux personnes à bord, ce qui diminue un peu leur vivacité dans la récupération, mais ne l’empêche pas de dépasser à bonne vitesse ou de laisser bien au feu vert. Ces monocylinders refroidis par liquide ont de bonnes réserves.
Flexibilité pour suspensions Yamaha, en particulier à l’arrière. Un plus sur les pavés, moins sur les petites routes à bon rythme. Mais cela ne sort pas qu’en comparaison avec les deux autres scooters. La BMW est la seule qui offre un affichage couleur optionnel et une connectivité avec un smartphone. Mais pour vraiment l’utiliser utilement, il faut avoir un intercommunal, et le géant allemand s’ouvre progressivement à d’autres marques. Soit vous avez un système BMW, soit la connexion n’est pas garantie ou même impossible selon les marques d’interphones. Toujours dans le chapitre BMW contre Honda et Yamaha, le démarrage sans contact par clé, de série sur les trois scooters, est plus simple sur la C 400 GT. Après une semaine de tests, nous avons encore un peu de mal à tourner les boutons sur la bonne position sur la Honda ou Yamaha. Le Forza nécessite plus d’attention : il est possible de laisser le contact sans s’en rendre compte (si vous êtes distrait), ce qui va rapidement vider la batterie. Le XMAX vous rappelle de commander avec un nugging très ennuyeux.
Le coffre de Yamaha est le plus spacieux
Enfin, les capacités de transport varient. La plus spacieuse sous la selle est la Yamaha. Il faut deux casques complets avec facilité. Il y a aussi deux poches. Le Forza le fait aussi, mais l’espace est plus serré et les casques doivent être placés exactement au bon endroit. Enfin, si la BMW prend deux casques, elle est seulement stationnaire, une fois que le soft boot est déployé. Et ce ne sera pas deux casques intégraux (un jet et une intégrale, au plus). Nous notons — c’est un bon point — que si vous équipez le Forza d’un top case (une option payante), celui qui se déverrouille simplement si vous portez la clé sans contact sur vous.
La botte de la Yamaha est un peu biscornu, mais elle est très spacieuse. La Honda est la seule pour offrir un pare-brise électrique réglable par un bouton sur le guidon. C’est aussi la bulle qui protège le meilleur du trio, que ce soit contre l’air ou la pluie, au moins dans sa position haute, et qui crée le moins de turbulence. Mais les différences ne sont pas énormes entre les trois machines.
Deux casques intégraux sont placés sous le siège de la Honda Forza 300. En termes de commandes, Allemand et Yamaha intègrent les clignotants dans les carénages. Un avantage en cas de chute, mais ils sont plus visibles sur les miroirs Honda. Pour faire fonctionner les signofils de ce dernier, il est impératif de s’habituer à la position du klaxon par rapport au bouton clignotant, inversé par rapport à tout ce qui se trouve sur le marché.
Deux casques peuvent être glissés sous la selle BMW, mais pas deux parties intégrales. Et seulement quand le scooter est garé. Lorsque nous comparons BMW à Honda et Yamaha, l’autonomie du scooter allemand n’est pas son plus grand atout. Son réservoir et son La consommation de carburant ne permet pas vraiment de parcourir plus de 250 km avec un parcours complet si le trajet comprend des passages de plus de dix kilomètres sur une voie rapide. Contrairement à la Forza, qui arrive un peu plus de 350 km. Le XMAX 300 est également assez épargnant.
Les tableaux de bord sont assez similaires dans leur conception sur le XMAX et sur le Forza. Nous avons deux grands compteurs d’aiguilles avec un petit écran numérique au milieu. La Yamaha est plus lisible sous les reflets du soleil. D’autre part, la BMW est livrée avec un tampon de couleur richement fourni dans les informations. Mais pour lequel la navigation dans les différents menus réserve l’intuitif et au moins intuitif. Réinitialiser un voyage à zéro nécessite, par exemple, un peu de patience et d’agilité mentale… c’est plus facile pour les petits cousins japonais.
Nous ne les avons pas affrontés avec nos trois protagonistes, mais il y a bien sûr encore plus de scooters maxi dans ces déplacements, que ce soit les roues hautes Honda SH 300 (lire notre test), la Vespa 300 hpe, le Piaggio Beverly 350, le Kawasaki GT (et un peu sport) J 300 (lire notre test), ou le Cruisym 300, ou le Kymco XCitation 400. C’est à vous de faire votre choix.